Un Serpent et une Lionne, calme ? [Drago]

[HJ : Je m'excuse d'avance du manque d'imagination mais j'ai pas le temps de faire mieux... Si ça t'inspire pas dis-le moi, j'éditerai.]

Les livres de l'allée ouest ? Lus... Ceux de l'est ? Relus... Nord et Sud ? Lus, lus, lus et relus ! S'abandonner à relire une énième fois L'Histoire de Poudlard ? Non... Quoi ?! "Non" ? Et bien oui, Hermione Jane Granger n'avait aucune envie de se plonger dedans encore...
Alors quoi ? La salle commune ? A cette heure, pour quoi faire ? Des devoirs ? Tous fait... Parler et rire avec ses amis ? En y pensant bien, Harry serait sûrement irrité et Ron... ils risquaient la dispute ? Sûrement... En fait, ils s'étaient déjà disputés ! Si Hermione le revoyait avant demain, elle se laisserait emporter et serait finalement peinée, touchée alors...
Ecrire une lettre ? A qui ? Ses parents... Le hibou n'était même pas encore revenu de la dernière lettre qu'elle leur avait envoyé donc : encore un non bien évidemment. De toute évidence, écrire à Krum ne serait pas sans une grande source d'inspiration, chose qu'elle n'avait pas sur le moment. La Gazette ? Déjà lu ce matin !

Pourquoi ne pas envisager Près-au-lard ? Même seule, elle trouverait sûrement de quoi boire, manger et lire... peut-être même de quoi concentrer et placer un minimum d'intérêt ! Mais ce n'était pas prévu pour cette semaine. Merlin ! N'y avait-il dans la magie quelque chose pour l'intéresser un tant soit peu aujourd'hui ? Elle sortait tracassée de son cours de métamorphose. Qui reconnaitrait Hermione Granger quand celle-ci n'avait pas envie de lire...?!

Dehors... Dans l'herbe... Près du lac... Ce n'était pas extraordinaire mais sachant qu'il s'agissait de la Hermione de Gryffondor ! Surtout qu'elle n'était pas avec ses amis, sans le rouquin ni le porteur d'yeux émeraudes. C'était pas courant. Elle tentait de se distraire, couchée dans l'herbe en faisant léviter des objets un peu dans tous les sens. Tant que ça revenait vers elle, elle les laissait s'aventurer, par sa décision, un peu plus loin. Elle continua se manège jusqu'à qu'un de ses livres de son sac, qu'elle avait fait léviter, ne revint pas. Elle entendit vaguement un bruit : oh, elle savait ! Quelqu'un devait avoir manqué de se faire heurter par son livre qu'elle avait mené trop loin. Elle pensa un 'mince' avant de se relever sur ses coudes et se retourner pour trouver non loin d'elle des chaussures noires. Elle n'avait pas tord en pensant que son petit divertissement avait dû gêner quelqu'un. Elle se releva un peu encore sur ses coudes, regarda vers le haut pour voir la personne mais se prit es rayons du soleil dans les yeux n'y voyant strictement rien. Elle fronça des sourcils, plissa les yeux et articula quelques mots sans toujours savoir de qui il s'agissait, embarrassée.


Ne s'attendant à rien de la personne, elle ne la regarda pas plus, enfin du moins, elle ne tenta pas plus de la regarder. Ce n'est qu'au son de voix, qu'elle relevait la tête d'un coup sec...

Drago était dans la salle commune de Serpentard bavardant avec Pansy, Crabbe et Goyle si c'étaient possible. Il riait de bon coeur, puis le blond se rappela qu'il avait dit à sa mère qu'il lui enverrait un hibou. Il trouva donc une excuse pour partir à son dortoir sans toutefois dire ses intentions à ses amis, il n'avait pas très envie de ce justifier. Arrivait dans son dortoir, il prit un parchemin et sa plume, il commença à écrire, il dut s'y renprendre à trois fois avant de trouver la lettre la plus parfaite qu'il pouvait envoyer. Une fois la lettre finit, il la plia et la mit dans sa poche. Ensuite il sortit de son dortoir, puis de la salle commune des serpents.

Une fois or de la salle, il monta les escaliers qui n'en faisaient qu'à leur tête jusqu'au septième étage. Continuant il monta les escaliers menant à la volière. Une fois arriver à la volière, il prit une chouette qui avait belle allure et qui parraissait rapide, il attacha sa lettre à la patte de l'animal, lui dit ou il devait se rendre. Il lacha l'animal qui partit en direction du Manoir Malefoy. Le blond attendit que l'animal ne ressemble qu'à un point pour redescendre les escaliers et allait faire un tour dans le vaste parc de Poudlard.

Une fois dans le parc, il marche dans la direction tout d'abord de la cabane du garde chasse tout en longeant la lisière de la foret interdite. Puis voyant que ce qu'il faisait n'avait pas grand interet, il rebroussa chemin et alla vers le lac. Une fois arriver au bord du lac de l'école, il s'assit par terre et regarda l'eau. Il partit dans une contemplation de la surface de l'eau, examinant chaque mouvement de cette dernière. Il refléchit à tout ce qu'il avait fait depuis son arrivé à Poudlard à l'age de 11 ans maintenant qu'il en avait 14, il constatait qu'il avait fait tout ce que son père lui disait de faire mais qu'il n'avait jamais ecouter sa propre volonté.

* Qu'est ce que j'aimerais bien faire? J'ai toujours suivit ce que me disait mon père, en croyant que c'est comme sa que je serais digne d'être un Malefoy. Pourquoi je n'ai jamais eut le droit de choisir mes propres amis? J'ai voulut avoir des amis mais les amis n'existent pas à serpentard, il n'y a que des traitres et des futurs mangemorts. Et si j'essayais de devenir ami avec un serdaigle ou un poufsouffle voir même un gryffondor que dirait Père? Arrète de penser à des choses pareil Drago, tu vas commencer à parr aitre fou au yeux de tous. Jamais un Malefoy n'a été ami avec quelqu'un qui n'était pas à serpentard. Y a un debut à tout non? Bon maintenant j'arrète de penser, je commence à me faire peur à peser les pour et les contre. *


Après un retour à la réalité, il sentit quelques chose lui taper sur l'arrière de la tête. Drago entendit de vague excuse de la voix d'Hermione Granger, elle disait qu'elle s'ennuyait. Drago voulant voir s'il pouvait ou non devenir amis avec quelqu'un décida d'être gentil avec la gryffondor tout en gardant bien evidement son ton froid mais un mettant un petit ton amical dans celui-ci.

- C'n'est rien, Hermione. Si ça te dit, on peut peut-être discuté un peu? Enfin si ça ne te dérange pas de parler avec un serpentard et qui plus est un Malefoy.

[HJ: J'espère que sa te conviendra, si ce n'est pas le cas envoie moi un Mp]

[HJ : Non non, c’est impeccable, ça me va très bien]

Si elle s’y attendait ! C’est en relevant la tête embarrassée et quelque peu légitimement étonnée au son de la voix traînante qu’elle se redressa d’un coup et aperçut enfin l’interlocuteur en question : Drago Malefoy, de toute évidence. Elle resta un long moment sans rien dire, comme si elle s’attendait à ce que le vert et argent ouvre les festivités par quelques mots méprisants… Pourtant, elle ne dit rien pour devancer celui-ci, se disant qu’encore une fois, elle ne ferait que répondre et partir. Si son livre lui était rendu ! Décidément elle n’avait pas de chance en ce moment avec ses livres il fallait croire ! Les perdants, les rendant objets dangereux sous forme d’ovni, comme diraient ses parents… Mais la raison de son silence c’était maintenant appuyée d’une incompréhension ou surprise. Drago Malefoy, néanmoins toujours froid et égal à lui-même, n’avait pas été désagréable avec elle, elle crut même desceller une once de sympathie à la place de l’animosité. Elle resta cinq secondes interdite mais se reprit de suite, toujours un peu éberluée par ce comportement.


Elle évita de dire quoi que ce soit sur les éventuels problèmes en question que cela pourrait poser, ni pensant pas réellement encore. Il est vrai qu’elle était à mille lieues de se douter qu’un jour elle parlerait avec un Serpentard, ce sans agressivité. Encore moins quand effectivement, comme il l’avait dit, ce Serpentard était un Malefoy ! Elle tenta un petit sourire, l’exercice était peu habituel, très peu commun. Elle aurait même put rire un peu à la seconde phrase si ça ne lui semblait pas aussi peu probable. Après tout pourquoi refuser ? Elle ne connaissait rien de « Malefoy » et savait encore moins si il pouvait être agréable et sympathique. Alors pourquoi pas essayer de voir ce que cela donnait ? Elle n’avait rien à y perdre, au pire, ils reprendraient les us et coutumes du passé !

Remarquant que sa phrase était un peu évasive et qu’elle avait laissé un léger blanc s’installer à ce moment, elle tenta d’y remédier de suite, sortant d’un examen de la situation. Essayant de regagner son naturel, bien entendu qu’elle n’avait pas l’habitude d’adopter avec lui, elle engagea un semblant de conversation regardant au loin.


C’est vrai ça : ni Crabbe, ni Goyle ou même Parkinson. Pas même de Zabini dans les parages ainsi que le reste de sa bande. C’est alors que cette question en bouscula une autre, beaucoup plus censée et poussée par un intérêt soudain : il y avait lieu de se demander pourquoi le vert et argent voulait bien lui parler tout d’un coup. Il devait bien y avoir une raison, et au risque d’être indiscrète et de rompre peut-être une ambiance calme qu’elle tentait d’avoir, elle lui demanda.


Elle tourna comme elle put la tête vers lui toujours assise à terre. Elle allait donc bien voir ce que ça donnait. Il restait toujours ce garçon un peu froid mais tant qu’à parler avec lui, autant que ce soit une discussion franche et directe. Après tout, peut-être avait-elle envie d’en savoir plus ou que la situation lui semblait un tant soit peu intrigante.