Matinée presque ordinaire [Ron + Gryffy ?]

Le sommeil n'avait pas été très bon la nuit passée... La jeune Gryffondor avait eu peine à s'endormir pourtant, quand elle eut décidé d'enfin fermer l'oeil, ou plutôt de se coucher, il se faisait déjà assez tard et tous les livres qu'elle avait lu avant n'y faisaient rien. Certes, ses yeux avaient été usés à force mais le sommeil et l'envie de dormir n'y était simplement pas. Elle ne se souvenait même plus combien de temps qu'elle était restée les yeux ouvert dans son lit à baldaquin. Une heure ? Deux ? Peut-être trois ? Ou même plus...? Non, pas la moindre idée. Pourtant, elle finit par fermer les yeux... Si ce n'était pas le sort qui la poursuivait, elle ne fit que des rêves assez perturbants. "Des" ? Ou un seul et même qui se poursuivait sous plusieurs formes, elle n'en avait plus idée. Mais quand enfin, elle se leva, néanmoins dans la fatigue, son sommeil s'était apaisé juste avant...

Mais ça n'avait plus sort d'importance maintenant que cette nuit était finie. Elle se lava, se coiffa tant bien que mal, s'habilla et entreprit de descendre, bien qu'il était encore tôt, à la salle commune. Pas beaucoup de monde... comme elle s'y attendait en une fin de semaine. Alors elle se décida simplement de passer à la Bibliothèque avant de se rendre à la Grande Salle, histoire d'avoir sa lecture d'entrée. Puis si elle y allait maintenant, il n'y aurait encore personne.

Elle ne resta pas longtemps à son endroit fétiche, le temps de lire quelque chose et de prendre un ou deux livres. Aussitôt le pied dehors qu'elle descendait déjà. Le plus ordinairement du monde, elle entra dans la Grande Salle une fois en bas, celle-ci commençant justement à se remplir. Le climat de la salle était froid... contrairement à l'ordinaire. Les derniers actes d'Ombrage avaient encore laissé des marques mais maintenant il y avait l'AD non ? Pensive, elle commença à prendre de quoi manger le plus naturellement du monde. Elle songeait seulement à La Gazette du Sorcier qu'elle se disait se devoir de lire au cas où. Si ce n'était ce froid de la salle, et le peu de paroles des élèves présents, ce serait une matinée presque normale...