Après l'Heure du Repas... [Libre]

dragon Nombre de messages : 6 Age : 32 Date d'inscription : 15/12/2009

Cette journée était magnifique, surtout à cette heure-ci, alors que le seigneur-de-feu-brillant-dans-le-ciel trônait sur son trône-zénith au dessus du collège Poudlard, la meilleur école de sorcellerie du monde. Oui, c'était midi, et Leia, la grande dragonne de garde de cette école, attendait son repas avec impatience. Elle grattait le sol-durcit-séché-par-le-soleil avec sa patte avant droite, labourant l'herbe de son petit enclos avec ses puissantes serres, un enclos à l'orée de la Forêt Interdite, qui avait était construit l'année précédente spécialement pour elle. Elle appelait en poussant son hurlement puissant et assourdissant, a faire dresser les cheveux sur la tête...

-GGGGGRRRRROOOOOAAAAA !!!

... Sa viande était en retard, et ça c'était le genre de chose qu'il ne valait mieux pas oublier avec elle. Si elle n'avait pas sa viande d'ici une dizaine de minutes, la grande-fille-de-l'air-cracheuse-de-feu n'hésiterait pas à brûler le mur qui était censé la retenir et à aller chasser elle-même dans la forêt-sombre-froide ! Heureusement, elle n'eut pas à en arriver jusque-là : le grand-aussi-haut-que-ses-coudes, un hybride humain-géant, qui avait été choisi pour s'occuper d'elle depuis son arrivé à Poudlard, arrivait en poussant une brouette aussi grande qu'une voiture d'où échappé l'odeur-à-fair-monter-la-salive-à-la-gueule de la chaire crue et fraîche.
Ce n'était pas trop tôt ! Leia saisit à la volé la cuisse de boeuf que lui lança Hagrid, y planta ses puissants crocs et déchira la chaire avec plaisir. La viande crue... pour elle il n'y avait que ça de vraie. Mais c'était encore mieux lorsque celle-ci était grillé par les flammes-ronflant-dans-sa-poitrine. La dragonne aux écailles de rubis prit une profonde inspiration et souffla, baignant la viande dans un bain ardent pendant quelques minutes. Puis elle recommença à arracher des lambeaux de chaires. La bête prit son temps pour manger, profitant en même temps du soleil qui chauffait les écailles de son dot et de la brise fraîche qui la caressait doucement. Maintenant qu'elle mangeait, elle commençait doucement à se calmer. Y a pas à dire, on ne se sentait jamais mieux qu'avec l'estomac plein. C'était vrai, même pour les créatures magiques.
Après qu'elle ait finit de gober toute la viande-au-gout-de-brulé qui recouvrait la cuisse et arraché les dernier petits lambeaux à coup de sa langue suffisamment rappeuse pour dépecer un cerf, Leia donna un grand coup de crocs dans l'os qui lui restait, le cassant ainsi en deux. S'aidant à nouveau de sa langue, elle se mit à lécher l'intérieur de l'os et y sirota la moale encore tiède. Lorsqu'elle eut finit, elle recracha les os à côté d'elle et se coucha sur le dot, dans un petit creu-de-terre-mole-et-confortable qu'elle s'était creusé au file des mois, pour profiter de la chaleur de la boule-de-feu-céleste qui lui servait de couverture chaude sur le ventre. Ses doubles-paupières à moitiés fermées, elle s'apprêtait à partir pour une bonne sieste digestive...

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